MISE EN AVANT

Pourquoi la clope ça ne sert à rien ?

• THEMATIQUE
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Comme beaucoup de sportifs depuis tout jeune, le passage du lycée fait mal. On devient conscients qu’on va rien pouvoir faire de dingue avec notre niveau et en même temps les entrainements bouffent tout notre temps. Pendant que les potes profitent à trainer, geeker à fond ou zoner au café, on doit speeder après les cours pour aller s’entrainer.

Au bout d’un moment on finit par craquer. A quoi bon ? Pourquoi continuer à se faire embrouiller par son coach plutôt que de kiffer après les cours ? En général, c’est à ce moment là qu’on flanche, qu’on arrête peu à peu de bien s’impliquer. C’est là qu’arrive la clope, proposée une après-midi de beau temps où on se dit pourquoi pas. Peu à peu on en ressent les effets, on se sent de moins en moins performant, je me rappelle même finir essouffler en courant après les bus. Pire, je me retrouve à vomir à chaque séance d’EPS lors des 3*500 mètres.

Pourtant, c’est souvent bien plus tard qu’on se met à remettre en question notre addiction, souvent une fois la fac passée et les débuts d’envie de retour à une vie plus saine, à un retour à notre passion. C’est là qu’on se demande : A quoi ça sert la clope ? A mieux se sentir ? Pas évident qu’en crachant ses poumons à chaque effort ce soit vraiment le cas. A mieux se sentir avec ses potes ? Comme si fumer permettait d’avoir des meilleures relations… Ca n’a pas de sens. A se sentir moins seul ? Franchement si t’es en PLS, mieux vaut se faire accompagner par un psy, j’aurai plus de chances d’aller mieux.
Au fond, la réponse est évidente : la clope ça sert à rien, le truc le plus dur c’est de pas se voiler la face pendant des années avant de se l’avouer.